La nuit fredonnant sa douce mélodie,
Le distrait, lui offre cette symphonie,
Et dans un hurlement à vous fendre l’âme,
Le loup hurle son désarroi à la dame.
Cette dame, il la contemple longtemps,
Elle ne lui répond pas, mais il l’entend,
Elle lui murmure, à l’oreille, du réconfort,
Et dans son silence, lui montre à quel point il est fort.
Il vivra avec une peine sans limites,
Peut-être que sa vie s’achèvera vite,
Mais dans son cœur à jamais présent,
Le souvenir de sa belle qu’il aimait tendrement.
Seul, il voit le jour se lever,
Et, comme la nuit, voit sa vie s’achever.
Il lui reste pourtant tant de chose à voir,
Mais il se laisse aller et sombre dans le désespoir.
Il n’attentera pas à ses jours,
Mais malheureusement il ne vit plus,
Il espèrera toujours,
Retrouver ce qu’il a perdu.
Il n’est plus un entier,
Il ne pense plus à rien.
Quelque chose s’est brisée,
Son amour est parti, loin.
Et c’est seul qu’il marche sans fin,
Il veut pourtant en finir,
Et c’est pour cela qu’il attend,
La douce mort qu’il sent venir.
Son parcours s’achève soudainement,
Peut-être est il mort d’épuisement,
Mais maintenant il la retrouve,
Et ils sont deux, un loup, une louve.
Nam’